Règlement municipal sur la protection des animaux : arrêt de la muselière dans les zones réservées aux chiens mais cours pour les propriétaires de races considérées comme dangereuses.
Un permis pour le propriétaire mais plus de muselière pour le chien
Dans le nouveau règlement pour la protection des animaux qui doit être approuvé par le Conseil municipal de Milan, après la levée de l’obligation de museler les chiens dans les zones réservées aux chiens pour toutes les races et l’interdiction de l’utilisation du « collier étrangleur », il a été proposé que les propriétaires de chiens dits « dangereux » aient un permis. Du pit-bull au chien-loup, tout le monde devra en être Muni. Le parti politique Forza Italia traine des pieds et voudrait que ce permis soit une opportunité mais pas une obligation.
Le nouveau règlement pour le bien-être et la protection des animaux de la ville de Milan est sur la table depuis plusieurs semaines maintenant et n’attend plus que d’être voté par le conseil municipal de la ville italienne.
On estime qu’il y a environ 100 000 chiens à Milan. Environ 30 000 sont considérés comme chiens de défense ou comme chiens dangereux. Les propriétaires de ces chiens, s’ils ne veulent pas une amende allant jusqu’à 500 euros, devront suivre un cours de trois jours offert par la Municipalité et l’Ordre des Vétérinaires.
Ces cours sont nécessaires pour obtenir une « licence ». Avec ces cours les propriétaires de chiens dit dangereux pourront connaître les caractéristiques éthologiques de leur animal et avoir une formation sur son bien-être, sur sa race et ses spécificités.
Des divergences au conseil municipal sur le caractère obligatoire du permis canin
Les races concernées comprennent le Pitbull, le Rottweiler, l’American Staffordshire Terrier ou Amstaff, le Bull Terrier, le Cane Corso et le Chien-loup tchécoslovaque. Sur ce point, il ne semble pas y avoir l’accord bipartite mentionné ci-dessus : le Pd (parti democratique) serait favorable, Forza Italia non. A tel point que Monsieur Comazzi a déclaré que les cours pour la licence doivent être une opportunité, et non une obligation pour éviter de discriminer certaines races.
A lire aussi : Ce pitbull sauve ses maîtres d’un serpent et meurt
Le principal problème qui fait débat serait toutefois l’inclusion dans le règlement d’une règle obligeant les propriétaires de chiens de races dites dangereuses qu’ils obtiennent une licence pour leur animal de compagnie.
Le projet sera soumis au vote le 16 janvier si tout se passe bien.